Tous les regards sont tournés vers la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques de 2021 (COP26), considérée par de nombreux dirigeants comme la « dernière véritable chance » du monde de maitriser les changements climatiques. Des gouvernements, des entreprises et des institutions du monde entier se réuniront à Glasgow en novembre pour faire avancer les engagements de l’Accord de Paris sur le climat de 2015 et limiter la hausse de la température mondiale sous 1,5 °C.
Malgré les engagements pris dans l’Accord de Paris de 2015, presque aucun pays n’a réussi à réduire ses émissions ni à mettre en place les politiques et le financement nécessaires pour éviter les conséquences d’un réchauffement supérieur à 1,5 °C. Pour aggraver les choses, des études récentes ont révélé que le monde se dirige vers un réchauffement supérieur à 3 °C, ce qui pourrait signifier des conséquences dévastatrices pour nos écosystèmes, nos communautés, nos infrastructures et notre économie.
Ce printemps, le gouvernement du Canada a annoncé sa contribution déterminée au niveau national (CDN) améliorée visant à réduire d’ici 2030 les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 40 à 45 % par rapport au niveau de 2005. Récemment, le gouvernement a également proposé plusieurs autres mesures pour accélérer l’action climatique, comme une tarification accrue du carbone, des normes en matière d’électricité propre, en plus d’indiquer que toutes les nouvelles voitures vendues après 2035 seront des véhicules zéro émission. Les progrès du Canada à l’égard de ces engagements, entre autres, seront déterminés après la COP26, ce qui accroit les attentes des Canadiens à l’égard de l’événement.
Pour faire face à l’urgence climatique mondiale, les gouvernements, les industries, les entreprises et les communautés doivent prendre des mesures plus énergiques en matière de décarbonisation et d’adaptation au climat, y compris des politiques et des objectifs zéro émission nette rigoureux. Une autre priorité à Glasgow sera d’assurer le financement nécessaire pour aider les nations les plus pauvres à lutter contre les changements climatiques. À cette fin, les pays riches s’étaient engagés, en 2009, à verser 100 milliards de dollars annuellement entre 2020 et 2025. Une analyse récente a toutefois révélé que les fonds n’ont atteint que 80 milliards de dollars en 2019 et que les sommes actuellement engagées sont inférieures aux promesses, par plusieurs milliards de dollars. Une utilisation adéquate des fonds sera également essentielle afin de mener une action sérieuse contre les changements climatiques.
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Les experts en changements climatiques, en résilience et en développement durable de WSP suivront de près les débats de la COP26 afin de fournir à nos clients et intervenants canadiens des renseignements qui les aideront à préparer la transition vers un avenir à faible émission de carbone.
De plus, nous reconnaissons l’importance de lutter contre les changements climatiques dans tout ce que nous faisons. Ainsi, nous avons pris l’engagement d’atteindre zéro émission nette dans notre chaine de valeur d’ici 2040 en nous fixant des objectifs de réduction des GES fondés sur la science. Que nous réalisions des projets d’infrastructure à faible émission de carbone et résilients, que nous soutenions les propriétaires d’actifs et les communautés dans la transition vers un système à faible émission de carbone ou que nous aidions les organisations à s’adapter aux risques liés aux changements, nous sommes déterminés à ouvrir la voie vers un avenir sain et résilient à faible émission de carbone.
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