Et c’est ce qui est arrivé. Plus tôt cette année, l’ingénieure de Londres s’est jointe à l’équipe d’infrastructures en transport du Royaume-Uni, attirée par la présence de WSP à l’échelle mondiale. Au début de septembre, elle était en route vers Toronto, après avoir été acceptée dans un programme d’échange international de quatre semaines. Possédant un bagage professionnel en infrastructures civiles/de base en gestion de l’eau et des eaux usées, Rahma a pu s’intégrer facilement à l’équipe canadienne Infrastructures située à Thornhill. Vers la fin de son séjour, nous avons pu discuter avec Rahma de son expérience.
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Parlez-nous de votre expérience jusqu’à maintenant.
Mon expérience est très positive jusqu’à maintenant. Marqué par sa diversité et sa vitalité, le quartier du centre-ville de Toronto est devenu mon chez-moi. Tout comme l’équipe d’ailleurs. Elle a été très accueillante et m’a permis de voir les projets spécifiques en cours de réalisation à ce bureau. Ce fut très intéressant, car le paysage, les conditions climatiques et la topographie sont assez différents de ceux avec lesquels j’ai l’habitude de travailler en Angleterre.
En travaillant pour WSP Canada, j’ai pu constater à quel point nos activités se distinguent partout dans le monde. Selon moi, c’est une grande force et cela prouve la diversité et la réactivité de nos équipes, ce qui leur permet de répondre aux besoins de nos clients, où qu’ils soient. Par exemple, au Royaume-Uni, les projets sont souvent réalisés simultanément par sept ou huit bureaux au pays. Au Canada, en revanche, la vaste géographie fait en sorte que les projets sont plus souvent locaux et livrés par un seul bureau. Par ailleurs, j’ai aussi remarqué d’intéressantes différences dans les modèles d’exécution de projets et les méthodes de collaboration. J’en prends bonne note pour mon retour à Londres !
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Quel serait le fait saillant de votre programme d’échange ?
Je dirais que mon séjour professionnel au Canada m’a permis d’étendre mon réseau professionnel. L’équipe de la haute direction était à Toronto récemment et j’ai eu l’occasion de me joindre à eux pour un souper afin de rencontrer les membres de partout au pays. C’était fascinant de constater les méthodes de travail, particulièrement en raison des multiples fuseaux horaires et des barrières de langues !
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Quel a été le plus grand défi du programme ?
Les différents fuseaux horaires, justement. J’ai choisi de poursuivre mon travail dans certains projets du Royaume-Uni et le décalage était tout un défi. Mais on s’y habitue et on trouve des moyens de fonctionner.
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Recommanderiez-vous ce programme à vos collègues ? Le cas échéant, quel conseil leur donneriez-vous ?
Oui, je recommanderais ce programme à coup sûr à mes collègues anglais. Je leur conseillerais de ne pas hésiter à exprimer leurs désirs et à faire en sorte qu’ils se réalisent. Quatre semaines, ce n’est pas très long. Il faut donc s’exprimer aussi clairement que possible sur ce que l’on souhaite effectuer comme travail.

