La course à la carboneutralité a commencé. Qu’elles se soient fixé comme échéance de l’atteindre pour 2040, 2050 ou plus tard, les entreprises, les institutions et les villes du monde entier se sont engagées à atteindre la carboneutralité et à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre une bonne fois pour toutes.
Le parcours n’est pas sans embûches. C’est une bonne chose de se fixer un objectif, mais il faut des dizaines d’années de planification pour l’atteindre. Et cette planification doit être amorcée dès maintenant si ce n’est pas déjà fait.
Pourtant, de nombreuses industries reposent sur des carburants qui émettent moins de dioxyde de carbone pour fonctionner. C’est le cas de la construction, des mines, de l’agriculture, du transport et du pétrole et gaz, pour n’en nommer que quelques-unes. Chacune d’elles sera amenée à se rapprocher de la carboneutralité ou à l’atteindre pour répondre à des objectifs nationaux et mondiaux au cours des prochaines décennies.
Domaines d’intérêt
À court terme, des efforts peuvent être déployés dans certains domaines pour progresser en matière de carboneutralité. Il n’y a pas de domaine de prédilection permettant d’atteindre la carboneutralité, mais chaque effort permet d’avancer maintenant sur la voie de la carboneutralité pour les décennies à venir en vue d’atteindre les objectifs fixés et de stopper les impacts dévastateurs des changements climatiques.
Approvisionnement et évaluation des émissions
Afin de limiter la production d’émissions de carbone dans un projet de construction donné, il faut d’abord l’évaluer. Il est nécessaire de comprendre où les émissions sont générées et en quelle quantité, à chaque étape du processus : la production des matériaux, le transport, les activités sur les chantiers, l’utilisation de l’actif dans son cycle de vie prévu et le recyclage et l’élimination des matériaux à la fin de la durée de vie des actifs.
Remplacer ou renouveler?
Quelles sont les incidences en matière d’émissions carbone si l’on remplace un actif maintenant plutôt que de le rénover pour prolonger sa durée de vie? Certes, la différence de coûts compte, mais les facteurs environnementaux comme la production des émissions de carbone doivent aussi être évalués dans la quête de la carboneutralité. Alors que certaines énergies renouvelables n’en sont qu’à leurs débuts, la solution la plus judicieuse, d’un point de vue environnemental, pourrait être de réhabiliter les actifs maintenant et de les remplacer des années plus tard quand les émissions produites par le traitement des matériaux et les activités de construction auront été réduites.
Quelle source d’énergie utilisez-vous?
Il est fort possible que la source d’énergie que vous utilisez soit le facteur qui a le plus d’incidence sur la valeur globale de l’empreinte carbone de vos actifs. Or, s’il s’agit d’une source d’énergie non renouvelable, comme de carburants fossiles ou de gaz naturel, pourriez-vous compenser partiellement ou totalement l’utilisation de cette ressource? Avez-vous examiné les solutions sur place qui permettraient de réduire votre empreinte due aux énergies qui émettent beaucoup de carbone, comme les toits solaires, la géothermie, le stockage d’énergie ou le recyclage de la chaleur produite par les déchets? Le réseau d’où vous tirez votre électricité est peut-être loin de s’approvisionner de sources 100 % renouvelables, mais cela ne veut pas dire que ce doit être le cas de toute l’électricité que vous consommez.
Au cours des prochains mois, avec nos collègues de Golder, nous examinerons les secteurs que nous desservons pour comprendre comment y atteindre la carboneutralité de sorte que nous puissions réaliser nos objectifs nationaux de carboneutralité en temps voulu. Pour en savoir plus sur cette série, veuillez communiquer avec Andrew Macklin de l’équipe Communications de WSP Canada et visiter la page de notre site Web Vers la carboneutralité.