Vous êtes la responsable, Relations avec les Autochtones pour la Colombie-Britannique et le Yukon chez WSP. Quelles sont vos principales responsabilités?
Je suis principalement responsable de contribuer à l’élaboration du cadre des relations avec les Autochtones en Colombie-Britannique ainsi que du cadre national du Programme des relations avec les Autochtones, et de mettre ces derniers en œuvre. Je travaille étroitement avec le directeur national, Relations avec les Autochtones et sciences sociales, les groupes de travail régionaux de la Colombie-Britannique et les dirigeants des secteurs d’activité de la province pour élaborer et mettre en œuvre des mesures stratégiques. Mon rôle consiste également à soutenir les secteurs d’activité afin que leurs équipes puissent communiquer avec les communautés autochtones, en les aidant à établir des relations avec ces dernières et en optimisant leurs occasions de soutenir le développement économique des communautés, ainsi que l’emploi et la formation en leur sein. Enfin, je contribue à sensibiliser les membres des équipes aux cultures autochtones.
Étant donné qu’il s’agit d’un nouveau poste, quel genre de rétroaction avez-vous reçue?
Les commentaires sont très positifs jusqu’à maintenant. Les communautés font preuve d’une réelle curiosité envers les services offerts par WSP. Selon moi, nous disposons d’une occasion en or de promouvoir WSP auprès des communautés autochtones, plusieurs étant époustouflées par la qualité et la quantité des services que nous offrons, en particulier pour ce qui est de notre secteur Sciences de la Terre et environnement. Après tout, l’environnement est une valeur importante aux yeux des membres des Premières Nations. Par conséquent, j’ai le sentiment que l’éducation et le partage de connaissances constitueront une part importante de mon rôle dans un avenir proche.
Pourquoi pensez-vous qu’il est important pour une entreprise comme WSP de désigner des responsables, Relations avec les Autochtones, pour les différentes régions du Canada où elle est présente?
Je voudrais d’abord rappeler que WSP est membre du Conseil canadien pour l’entreprise autochtone (CCEA) et détient la certification Relations progressistes avec les Autochtones (RPA). Une grande partie de notre travail en matière de relations avec les Autochtones se fonde sur les quatre moteurs du programme RPA, soit les partenariats d’affaires, les investissements communautaires, le développement économique ainsi que l’emploi, la formation et l’éducation.
Ces valeurs servent à me guider lorsque je fournis des conseils et des recommandations visant à appuyer les priorités régionales et à aider à développer des mesures stratégiques, notamment des initiatives pour l’établissement de relations (comme des partenariats) avec les Autochtones, les investissements communautaires, le développement économique, l’emploi de ressources dans ces communautés, et les programmes de formation, y compris l’éducation.
Nos communautés autochtones ne forment pas un groupe homogène : chacune possède ses propres valeurs et est confrontée à des défis différents. Diriez-vous que cela accentue l’importance de désigner des professionnels comme vous partout au Canada?
Absolument. Rien qu’en Colombie-Britannique, on compte 199 communautés des Premières Nations. Chaque région de la province présente une géographie unique et se distingue culturellement et linguistiquement. Les réalités politique, sociale et économique des Premières Nations de la Colombie-Britannique forment un domaine complexe à comprendre. De plus, il peut être intimidant de devoir apprendre quelles nations autochtones se trouvent au sein de la zone d’un projet ou bien comment communiquer avec celles-ci afin de les informer et de les impliquer dans nos projets. Établir et maintenir de bonnes relations avec elles pendant toute la durée des projets demande du temps. Par ailleurs, dans le cas d’une entreprise de la taille de WSP, il est possible que nous ayons déjà établi des relations avec elles dans le cadre d’autres projets. Le fait de disposer de professionnels spécialement chargés de coordonner ces relations et de faire office de facilitateurs auprès des communautés démontre que WSP prend cet aspect au sérieux.
Avec un si grand nombre de Premières Nations dans la province, dont les territoires traditionnels se chevauchent parfois, il est logique qu’elles puissent avoir des intérêts divergents. Cette situation peut poser des enjeux importants au Canada, puisque l’économie du pays est fondée sur les ressources naturelles.