Le port de Ladysmith constitue un écosystème fragile sur le plan environnemental, auquel comptent traditionnellement les communautés des Premières Nations pour s’alimenter depuis des milliers d’années. Originaire du Japon, l’huître creuse du Pacifique a été introduite dans le port au début des années 1900 afin de soutenir l’industrie commerciale des mollusques et des crustacés. Cette huître abonde toujours dans le port, qui constitue un habitat florissant pour les fruits de mer et abrite en outre toute une variété d’activités récréatives et commerciales.
La ville de Ladysmith envisage un futur prospère, durable et résilient. La protection du port contre les déversements de déchets humains est une priorité pour la communauté. Depuis plusieurs années, le port est fermé à la pêche récréative de mollusques et de crustacés, et seules des activités commerciales comportant des processus d’épuration complets y sont acceptées.
En 2007, la Ville a mis en place un plan de gestion des déchets liquides (PGDL) , qui a reçu l’approbation du ministère de l’Environnement de la Colombie-Britannique en 2013. WSP a mis en œuvre le PGDL pour la Ville, ce qui comprenait de multiples consultations auprès des organismes responsables de la réglementation, la communauté locale, ainsi que la Première Nation Stz’uminus. Un très fort appui a été exprimé en faveur de la modernisation de l’usine de traitement des eaux usées de la ville, pour protéger la qualité de l’eau dans le port de Ladysmith. Le PGDL présente la feuille de route que la Ville suivra pour la mise à niveau, ainsi que les exigences, les capacités et les engagements clés du programme.
Les phases 1 et 2 de cette modernisation proposée ont été réalisées entre 2009 et 2012, et comprenaient notamment la construction de nouveaux ouvrages (valves, dégrillage et dessablage) et l’installation de filtres à bande presseuse Salsnes pour l’épuration primaire ainsi que d’une essoreuse centrifuge.
La modernisation a pris fin en 2017 avec la phase 3, qui comprenait la construction d’une nouvelle installation de traitement secondaire dotée d’un laboratoire intégré, d’un atelier ainsi que de locaux administratifs, à laquelle se sont ajoutées de nombreuses autres améliorations à l’usine existante. La phase 3 incluait également l’installation d’une alimentation d’urgence et d’un système de surveillance et de contrôle à distance permettant l’exploitation continue de l’installation.