Hôpital Purpan Clinique Pierre-Paul Riquet

S’inscrivant dans le schéma directeur de l’hôpital Purpan de Toulouse, la clinique Pierre-Paul Riquet marque un jalon essentiel de la restructuration du Centre Hospitalier Universitaire. Avec une superficie de 84.000 m2, c’est le plus grand chantier à ce jour dans le domaine en France. Trois pôles médicaux, deux pôles médico-techniques et un service de soins intensifs constituent le programme de cette clinique tournée vers l’innovation. L’institut locomoteur (chirurgie orthopédique et traumatologique, rhumatologie), les neurosciences (neurochirurgie et neurologie) et le pôle céphalique (ORL, ophtalmologie et chirurgie maxillo-faciale) s’accompagnent d’un accueil de 550 lits et sont associés à une unité pédiatrique dédiée. Le plateau technique s’organise autour de 27 blocs opératoires et d’un centre d’imagerie à la pointe des équipements. Un centre d’investigation clinique (CIC) permet d’intégrer la recherche sur le site, de façon à faire bénéficier les patients des dernières avancées médicales. L’opération se complète de 260 places de parking pour les usagers et 40 places pour ambulances. Situé au sein d’un site hospitalier très dense et en exploitation, le chantier a dû également rentrer en adéquation avec le phasage des travaux du tramway qui le dessert désormais. 

Assurer un fonctionnement horizontal malgré un fort dénivelé

L’un des défis majeurs du projet a consisté à résorber quelques 15 mètres de dénivelé de terrain pour pouvoir construire un bâtiment au fonctionnement horizontal, entité par entité. Cette organisation développée avec nos partenaires Scau et Cardète & Huet architectes, permet de garantir la flexibilité spatiale indispensable pour que les aménagements puissent suivre l’évolution des techniques médicales. La forte déclivité du terrain a nécessité la réalisation de plus de 6.000 m2 de parois moulées et 240.000 m2 de terrassements (en partie dépollués), réalisés après désamiantage et déconstruction des existants. Ce chantier colossal en site occupé a été réalisé dans le temps limité de sept années, dont cinq seulement de fermeture au public, de façon assurer au mieux une permanence des soins à l’échelle régionale.