Notre rôle consiste à gérer et analyser des données d’observation de la Terre, soit les données en temps quasi réel les plus fiables qui soient pour de vastes zones maritimes, et à créer un modèle précis des déplacements des baleines noires, essentiel pour configurer, valider et alimenter les outils de modélisation en temps réel. « Nous utiliserons les données pour observer les déplacements des baleines noires de l’Atlantique Nord. Ces déplacements nous serviront de références pour la modélisation hydrodynamique, la modélisation des risques et la modélisation des navires. Ainsi, des décisions importantes pour protéger les baleines des dangers pourront être prises avant même leur arrivée, par exemple faire diminuer la vitesse des navires ou fermer temporairement les zones de pêche », a expliqué Patrick Lafrance, vice-président national, Écologie et études d’impact sur l’environnement.
Un large éventail de modèles rétrospectifs ont été mis au point pour prédire la présence, les déplacements et le comportement des baleines noires, grâce à la coopération d’une équipe de spécialistes de l’Université Dalhousie, de l’Institut des Sciences de la Mer de Rimouski (ISMER), de DHI Water & Environment et du Canadian Whale Institute.