Construire en bois a ses avantages. Nous savons que le bois séquestre le carbone, favorise la santé et le bien-être lorsqu'il est mis en évidence dans les bâtiments et qu’il est plus facile à recycler que les matériaux de construction traditionnels. Mais avec le CLT, le LVL, le NLT et d'autres formes de matériaux de bois d’ingénierie (mass timber) encore à leurs balbutiements dans certaines juridictions, le rapport coût-bénéfice de l'utilisation du bois pour la construction de tours de 12 à 18 étages, est parfois remis en question.
Une étude canadienne, menée en partenariat par WSP Canada, BTY Group, Axiom Builders et ZGF, a cherché à comparer les coûts de construction du bois d’ingénierie par rapport à d'autres types de matériaux. Le rapport compare les mêmes informations, et utilise les coûts qui ont beaucoup varié dans la chaîne d'approvisionnement du bois d’ingénierie en Colombie-Britannique, plus précisément de Vancouver.
« Notre objectif était d'évaluer la viabilité du bois d’ingénierie dans le marché de la Colombie-Britannique en comparant le coût, les méthodes de construction et les échéanciers pour un immeuble en béton typique à Vancouver à ceux du même bâtiment, mais utilisant du bois d’ingénierie comme principal matériau de structure. Pour entreprendre l'étude, le groupe a créé des modèles virtuels du bâtiment de base et des modèles conceptuels pour les comparaisons détaillées.”
Située sur la côte Pacifique du Canada, la province possède le plus grand approvisionnement en bois du pays ainsi que des fabricants de produits en bois d’ingénierie, mais les problèmes d'approvisionnement créés par la pandémie ont fait grimper considérablement les prix. L’étude tient compte de ces variations de prix et d'approvisionnement, et comprend des données qui peuvent être modifiées pour refléter les coûts des matériaux locaux.