Lors de la première phase, l’étude de faisabilité de RIR a consisté en des séances de réflexion avec les exploitants et les ingénieurs de la région de Durham, ainsi que le personnel d’ingénierie et technique de WSP (dont de nombreux spécialistes renommés à l’échelle internationale). Au cours de ces séances, 62 possibilités de RIR ont été déterminées. Les solutions ont été regroupées en cinq catégories : production de biogaz et utilisation des biosolides; utilisation des biogaz; efficacité énergétique; optimisation de la chaleur, de l’électricité et de l’eau; récupération des nutriments. Chacune de ces possibilités a subi une présélection afin d’en évaluer la faisabilité et la possibilité d’implantation à l’usine d’épuration de Courtice, un processus qui a réduit la liste au nombre de 32 solutions.
À la suite d’une évaluation technique, chacune des solutions retenues a subi une évaluation de durabilité; les avantages de chaque solution sur les plans économique, social et environnemental ont été évalués et un score pour chacune a été attribué. Selon l’évaluation de durabilité, la solution privilégiée s’est avérée être l’optimisation des processus dans le but d’accroître la production de biogaz (épaississement ou thermohydrolyse) ainsi que la mise à niveau des biogaz pour injection dans le réseau de distribution de gaz naturel ou pour utilisation comme carburant de transport en commun.
La première partie de l’étude de faisabilité de la RIR constitue un puissant outil permettant à la région de cerner et d’évaluer les options, non seulement pour les besoins actuels, mais aussi pour le futur. Cet outil d’analyse et ce cadre d’évaluation peuvent être modifiés en fonction d’autres paramètres (p. ex, les terres réglementées, la marché et la viabilité de nombreuses technologies, le prix du gaz naturel, de l’électricité, des gaz/biogaz naturels renouvelables, les caractéristiques environnementales, le prix du carbone, etc.).