Aujourd’hui, il est de plus en plus important pour les entreprises de cerner leurs risques liés aux facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Pour guider les institutions financières et les entreprises dans lesquelles elles investissent, de nombreuses lignes directrices et normes sur les facteurs ESG ont été développées.
Mentionnons d’abord celles du Groupe de travail sur l’information financière relative aux changements climatiques (GIFCC, ou TCFD en anglais). Depuis sa sortie en 2017, le cadre du GIFCC est largement reconnu comme un moyen de déterminer si les activités des entreprises ont des effets sur les changements climatiques ou si les entreprises y sont vulnérables.
Plus récemment, une autre initiative a vu le jour dans le but d’aider les entreprises à évaluer, à divulguer et à gérer leurs relations de dépendance, leurs impacts et leurs risques et opportunités liés à la nature. Le Groupe de travail sur les informations financières liées à la nature (Taskforce on Nature-related Financial Disclosures, TNFD) a publié ses recommandations finales en septembre 2023. Ce nouveau cadre se penche sur l’incidence des entreprises sur la nature et vice versa.
Nous nous sommes entretenus avec Jenny Merriman, directrice technique, Services-conseils en capital naturel chez WSP au Royaume-Uni et avec Kyle Knopff, écologue principal en chef chez WSP au Canada. Voici cinq volets essentiels à comprendre pour répondre aux attentes du cadre du TNFD :