Un modèle hydraulique dynamique a été élaboré et étalonné afin d’évaluer les contraintes de capacité du système de collecte des eaux usées dans les conditions actuelles. Ce modèle entièrement dynamique englobe le réseau d’égout sanitaire principal de la ville, ainsi que les stations de pompage et l’usine de traitement.
La performance du système a été évaluée à l’aide du modèle étalonné dans des conditions météorologiques sèches et humides. D’après ce modèle, il a été déterminé que la capacité du système de collecte des eaux usées est suffisante pour assurer le transport des débits de pointe par temps sec, et aucune préoccupation en matière de capacité n’a été identifiée.
Pour évaluer la performance du système par temps humide, plusieurs événements pluviohydrologiques de référence (tempêtes sur 2 ans, 5 ans, 10 ans et 25 ans) ont été utilisés comme paramètres d’entrée du modèle. Les événements pluviohydrologiques ont également été ajustés afin de refléter les effets potentiels du changement climatique. Pour l’ensemble de ces événements pluviohydrologiques, des conditions de surcharge ont été prédites dans certaines sections du système de collecte des eaux usées. Dans certains cas, les conditions de surcharge étaient excessives.
Des ajustements ont été apportés au modèle afin de prendre en compte les débits engendrés par une croissance future en 2021, 2036 et 2041. Les résultats du modèle ont été utilisés pour évaluer les besoins en stockage de l’usine de traitement des eaux usées dans des conditions de fortes pluies.
La modélisation a permis de définir les futurs débits de pointe par temps humide. D’après la capacité de pointe de l’usine, il apparaissait clairement qu’un réservoir d’équilibre est nécessaire pour gérer les débits de pointe, quelle que soit la répartition des pluies.
Il a été déterminé que les besoins en stockage du réservoir étaient compris entre 250 et 12 000 m3, selon la répartition des pluies utilisée dans l’analyse. La ville intègre cette analyse, ainsi que d’autres préoccupations pratiques telles que la disponibilité des terres, les conditions géotechniques et les coûts d’immobilisation. Un réservoir d’atténuation des pics de 12 000 m3 est prévu dans le cadre des plans d’immobilisation de la ville.